Impession acadienne
(Présentation de l'exposition)
De beaux atours pour la confirmation
La confirmation était un événement solennel dans la vie des jeunes garçons et filles qui recevaient ce sacrement lors de la visite de l’évêque. Si les garçons arboraient le brassard, les jeunes filles, quant à elles, revêtaient leur belle robe d’un blanc immaculé et le voile de tulle fleuri. Une cérémonie immortalisé sur le parvis de l'église St-Joseph, dans les années 50, avec Mgr Albini Leblanc et le curé, Mgr Charles-Eugène Roy.
La religion et la politique
Mgr Charles-Eugène Roy, prêtre bâtisseur et figure marquante de l'histoire religieuse de Carleton dont il fut curé de 1950 à 1972, en compagnie de l’Honorable Lester B. Pearson, prix Nobel de la paix en 1957 et premier ministre du Canada de 1963 à 1968. La photo fut prise à l’Oratoire Notre-Dame du Mont St-Joseph devant la mosaïque mise en place en 1963 par la firme italienne Barsetti et Frères.
De jeunes élèves de l'autre siècle
Une classe bien sage de l’école du village de St-Omer au cours de l’année scolaire 1916. Première rangée : Philippe Leblanc, Antonio Gagné, Ben Caissy, Adolphe Litalien, Lucien Debigaré, Léo Caron, Lionel Debigaré, Clovis Arseneau, Alphonse Laviolette, Henri Savoie, Edgar Arseneau, Adélard Caissy. Deuxième rangée : Émilie Caron, Mélanie Arseneau, Anne-marie Godbout, Édith Arseneau, Émilienne Arseneau, Oliva Lavoie, Lumina Litalien, Marie-Anna Caron, Anita Laviolette, Blanche Arseneau, Claire Arseneau, Elmina Godbout, Bertrand Quinn, Ozias Caissy. Troisième rangée : Lina Arseneau, Agnès Quinn, Jeanne Lavoie, Yvonne Gagné, Adrienne Leblanc, Élise Gagné, Clovis Arseneau, Marie Arseneau et Viola Arseneau.
St-Omer vu des caps
Le village de St-Omer à une autre époque. La route 6, avec son chemin public en terre battue, ne connaît pas encore l'asphalte, alors que le quai, aujourd’hui disparu, s’avance dans les eaux de la baie des Chaleurs.
File, file la laine des moutons
Le filage de la laine au rouet relevait des reines du foyer et avait une place importante au sein de l'économie familiale. Les familles élevaient des moutons et la laine, une fois cardée et filée, devenait tricot, tissage et couverture sous les mains habiles des femmes de la maison. Madame Edwina Berthelot fut l’une de ces femmes pour qui le rouet n’avait pas de secret.
Le Madawaska à quai
Construit à Lunenburgh, en Nouvelle-Écosse, le remorqueur Madawaska est étroitement associé à l'industrie du sciage du bois à Carleton au milieu du siècle dernier. Ce « tug » remorquait le bois de l'estuaire de la rivière Nouvelle vers le barachois de Carleton et la scierie de la famille Lacroix.
Les belles à la plage
Dès la fin du 19e siècle, Carleton a acquis ses lettres de noblesse en tant que « place d’eau » auprès d’une clientèle de villégiateurs charmés par les lieux, le doux climat et l’accueil des gens. Dans les années 50, il faisait bon se prélasser sur la grève pour profiter de l’air salin et des bains de mer qui ont fait la réputation enviable de Carleton-sur-Mer.
Monsieur Gérard et ses ancres
Une pêche à saumons nécessitait une quarantaine d'ancres pour être solidement maintenue au fond de l'eau. Monsieur Gérard Leclerc, un pêcheur émérite de St-Omer, a fabriqué lui-même les ancres dont il se servait pour la pêche au saumon qu’il a pratiqué pendant une quarantaine d’années.
Les enfants de choeur
À la messe du dimanche et aux offices importants, les jeunes garçons du village enfilaient soutane et surplis fraîchement empesés pour devenir des enfants de choeur. Un rituel qui a fait partie du décorum religieux de l'église pendant des décennies. Que sont aujourd’hui devenus ces enfants de chœur des années 60?
Monsieur Eudore dans sa cabane
Pêcheur de saumons d’expérience, monsieur Eudore Boudreau (1926-2010), petit-fils du légendaire Dick à saumure, travaille, aiguille à la main, à monter son rets dans sa cabane sur le banc des Maisons. Le jeune David Porlier assiste à la scène. La Cabane à Eudore a été citée « Biens patrimonial municipal » par le Conseil de ville de Carleton-sur-Mer en 2006.
Un élevage peu commun
Les élevages d’outardes n’étaient pas légion à Carleton en 1912. Sauf chez monsieur Louis Bujold et son épouse. À noter le carcan au cou des outardes pour empêcher qu'elles ne s’envolent. Grand chasseur d’outardes, monsieur Bujold occupait aussi la fonction de gardien de phare.
Un défilé haut en couleur
Un char allégorique du traditionnel défilé de la St-Jean à Carleton. Les femmes costumées en acadienne, avec coiffe et tablier, filent la laine avec le rouet pendant que l'homme "braie" le lin. Derrière se trouve un métier à tisser pour compléter cette illustration très réussie de "L'art paysan canadien".
Pique-nique sur le banc
Après la St-Jean, dès que le temps se faisait beau, familles et amis avaient coutume de se rassembler autour d'un pique-nique sur le banc Laroque. Faut dire que le décor de Carleton, avec la montagne, les bancs de sable et le barachois, constitue toujours un lieu particulièrement inspirant pour casser la croûte en agréable compagnie.
Des éperlans à la douzaine
Le seinage à l’éperlan fait partie des traditions ancestrales. Cette activité faite par des générations de pêcheurs se déroulait à la fin de l’été et au début de l’automne alors que l’éperlan vient frayer le long des côtes. L’histoire rapporte que de véritables pêches miraculeuses ont été faites avec le seinage.
Vivement le printemps et les coques
La pêche aux coques est profondément ancrée dans les us et coutumes à St-Omer. Tôt le printemps, dès que les marées avaient dégagé le banc de sable, les pêcheurs de coques affluaient. Pour les uns, cette activité constituait un revenu supplémentaire alors que pour d’autres, elle donnait l’occasion de se régaler d’un mets recherché.
Les Évangélines en fête
Tout un groupe de jeunes femmes habillées en costume traditionnel acadien, avec la coiffe et le tablier, en référence à la célèbre Évangéline. Au début des années 50, l'identité acadienne était particulièrement forte dans la Baie-des-Chaleurs à l'approche de la commémoration du 200 anniversaire du Grand Dérangement de 1755.
L’église St-Joseph et l’ancien cimetière
L’église St-Joseph, la plus vieille église catholique de la Gaspésie, construite en 1850, se dresse fièrement dans le paysage enchanteur de Carleton, à une époque où le cimetière qui a accueilli en terre les fondateurs de Tracadièche, était encore au sud de la route 6.
Partons la mer est belle..........
La mer est aussi source de loisir et de bon temps pour ce groupe de jeunes gens endimanchés, portant chemise blanche pour les hommes et petit chapeau à la mode pour les jeunes dames, et s'entassant sur une barge à voile aux abords du quai en construction.